Légende « Mamie » ;
« Maman » ;
« Papa » &
« Moi » « Quel magnifique petit garçon que vous nous avez fait les enfants ! Comment s'appelle t-il ? » Ma grand-mère avait ce petit bou de chou dans ses bras et le berces doucement en regardant son fils et sa belle-fille qui avaient un sourire jusqu'aux oreilles. Ma mère, était allongé sur le lit d'hôpital et elle regardait sa belle-mère qui portait son fils.
« Merci Belle-maman. Il s'appelle Jawad Adan Zeeshan » Qui était Adan ? Adan est le grand-père de Jawad. Celui qui est mort sur le front. Ma grand-mère était heureuse de savoir que son petit-fils portait le nom de son mari. Elle était heureuse aussi de savoir qu'elle était grand-mère, depuis le temps qu'elle attendait ce moment. Ali était son seul est unique fils, donc c'était important pour elle d'être grand-mère. Je suis né à New York. Tout petit, j'étais un enfant très dynamique, mes parents me disaient souvent que j'étais très fatiguant. Quand mes parents avaient un autre bébé que moi dans leur bras, je leurs fessais la misère. J'étais très jaloux, même un peu trop ! Pourtant, à l'âge de 3 ans, ma mère m'a apprit que j'allais être grand-frère. Le modèle du bébé. C'est pas ça qui allait me rendre moins jaloux. Les gens ils ne comprennent pas que ce sont mes parents et pas celui d'un autre. J'avais des tas de petites habitudes avec eux, par exemple, ma mère avait l'habitude de me prendre dans ses bras et on regardait un dessin animé et j'avais l'habitude de jouer avec mon papa dehors pendant des heures. Je ne voulais pas que ce petit être me prenne mes parents. Oui, oui, petit je croyais que mes parents allaient me mettre à la poubelle pour un autre enfant qu'ils aimeraient plus que moi. Oui, j'étais un fou dans ma tête, mais j'avais trop peur qu'ils me virent de chez moi à l'âge de trois ans. Un jour en rentrant de la garderie, j'étais assis à côté de maman qui était en train de faire des cookis, je lui demandais :
« Maman, tu aimes le bébé que tu as dans le ventre ? » La mère, regardais son fils intriguer par sa question elle lui répondit :
« Oui, bien-sûr que oui, je l'aime déjà beaucoup mon ange. » Je fis une petite mine triste avant de lui dire avec étonnement :
« Pourquoi tu l'as mangé alors ? » Ma mère, me regarda avec de gros yeux avant d'exploser de rire. Petit, mes questions étaient très bêtes, d'ailleurs j'attends toujours la réponse à ma question. Le 27 septembre 1997, j'étais à l'école, quand ma maitresse était venu me voir pour me dire que ma mère était à l'hôpital et que ma petite soeur était née. J'avais donc passél'après-midi à attendre mon père. Seulement, comme il avait pas vu l'heure il était partie un peu tard de la clinique où est née Zayna que je m'étais mis à pleurer parce que je croyais que c'était fini, que mes parents m'avaient abandonné. Je n'avais même pas pris mon Winnie l'ourson, il était resté dans cette grande maison avec tous mes autres jouets. Quand mon père gara sa voiture, juste en face de l'école, il me prit dans ses bras, ma maitresse d'école était resté avec moi. Elle était en train d'expliquer la situation. Mon père me prit dans ses bras, avant de me réconforter et me dire que c'était pas vrai que j'étais leurs grand garçon qui ne cessaient jamais de m'aimer. Puis, on partit en route pour aller à la clinique.
Zayna, c'est ma petite soeur. Au début, j'en avais marre de ma petite soeur, elle fessait que pleurer, mes parents l'avaient tout le temps dans les bras et tout le monde était en admiration devant elle. Qu'est-ce qu'elle avait de plus que moi ? C'était le fait qu'elle doit une fille et qu'ils n'ont jamais vu de bébé fille de toute leurs vies ? J'ai bien dû mettre quelques années avant de jouer mon rôle de grand-frère. Avec le temps, j'ai commencé à protéger ma petite soeur, à apprendre à la connaitre et à passe du temps avec elle à jouer dans notre grand jardin. On était une famille heureuse et combler. Je suis devenu un petit sportif, un fan de baseball, de football et natation. Petit, je rêvais de faire partit de l'équine de natation qui se califira pour aller au J.O, j'étais déterminé pour en faire partie. Seulement, à l'âge de mes 10 ans, mon père est venu me voir et nous avons eu une très longue conversation entre père et fils.
« Mon grand, je peux te parler ? » J'étais dans ma chambre, en train de dessiner sur mon bureau quand je fis un oui de la tête. Je m'installais sur le lit avec lui avant de lui dire.
« Qu'est-ce qu'il y a papa ? » Il avait fermé la porte derrière lui, je savais que je n'avais pas fait de connerie alors il allait me parler d'un truc important, peut-être d'un cadeau qu'il allait faire à maman ou autre.
« Jawad, papa part dans une semaine pour faire des tests pour rentrer dans l'armés. » Je regardais mon père droit dans les yeux avant de dire :
« Comme papi ? » Il me fit un ''oui'' de la tête. Alors, je serais mon père dans les bras avant de dire :
« Noon, je ne veux pas que tu t'en ailles, on a besoin de toi ici, qui sera l'homme de la maison papa ? » Il avait envie de pleurer suite à cette nouvelle, mais non. Il voulait pas montrer cette tristesse face à son père. Il me prit dans ses bras avant de me dire :
« Mon petit bonhomme, ça va être toi l'homme de la maison. Tu vas prendre bien soin de ta mère et de ta soeur. »Nous voilà depuis quelques semaines dans la nouvelle bases. Je sais qu'un jour je vais devoir prendre le chemin de mon père, mais pas maintenant, je veux finir mes études, garder un oeil sur ma soeur et ma mère et profiter de ma jeunesse. Comparer à l'ancienne base où nous avons habité je ne connais pas grand monde. Il y a quelques personnes que j'ai vus une ou deux fois, mais c'est tout. Non, il y a une personne que je connais et cela depuis mon arrivée puisqu'on est arrivé en même temps, ma chère voisine. Elle est super mignonne, je m'entends bien avec elle et c'est vrai que j'ai flashé en quelques sortes sous son charme, mais bien-sûr je suis trop fière de moi pour me l'avouer.